Citations du Mémoire de Meslier

Ci-dessous, quelques citations du mémoire de Meslier à propos de

Critique de la religion :

« Toutes les religions qui sont ou qui ont été dans le monde ne sont et n’ont jamais été que des inventions humaines. »

« La religion est une vraie pépinière de fanatiques : c’est véritablement le théâtre où ils jouent le mieux leurs personnages. »

« C’est une erreur de la morale chrétienne de condamner, comme elle fait, tous les plaisirs naturels du corps et non seulement les actions et les œuvres naturelles de la chair, mais aussi tous les désirs et toutes les pensées volontaires d’en jouir. »

« Tout ce qu’il y a de plus beau et de plus admirable dans la nature ne démontre pas tant l’existence d’un Dieu tout-puissant et infiniment parfait, comme le moindre mal démontre qu’il n’y en a point. »

Matérialisme : 

« Ce n’est que dans l’être matériel et sensible et dans la modification de l’être matériel et sensible que consiste toute l’essence et toute la nature de tout ce qui est actuellement, de tout ce qui a été, de tout ce qui sera. »

« La matière a d’elle-même son être et son mouvement. » »

« Rien ne peut mouvoir la matière que la matière même et, par conséquent, il ne faut point chercher d’autre premier moteur de la matière que la matière même qui se meut d’elle-même. »

« L’être ne peut avoir été crée, le temps ne peut avoir été créé, pareillement l’étendue ni le lieu ou l’espace ne peuvent avoir été créés et, par conséquent, point de créateur. »

Critique sociale et politique : 

« Le langage des animaux n’est point suspect ni équivoque : il est clair et net, et est moins suspect que le langage ordinaire des hommes qui souvent sont pleins de déguisements, de duplicité et de fourberie. »

« Il me souvient d’un souhait que faisait autrefois un homme. Il souhaitait que tous les grands de la terre et que tous les nobles fussent pendus et étranglés avec des boyaux de prêtres. »

« Le vrai péché originel pour les pauvres peuples est de naître, comme ils le font, dans la pauvreté, dans la misère, dans la dépendance et sous la tyrannie des grands. »

« Unissez-vous donc, peuples, si vous êtes sages ! Unissez-vous tous, si vous avez du cœur, pour vous délivrer de toutes vos misères communes ! »